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 Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume

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MessageSujet: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeSam 2 Juin - 5:46

Nom:FUKUDA


Prénom(s):Kamui


Surnom(s):Le Rédempteur


Age/Date de naissance:21 ans - 23 Septembre




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Nindô: Diffuser ma justice, détruire la famille Uchiha et tout ce qui s’y rapporte ainsi que veiller à l'autorité de son maitre.


Affinités Suiton, Fuuton, Raiton


Rang: Seigneur de la Brume


Village/Organisation: Village caché de Kiri




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Physique: Kamui mesure 1 mètre 72 pour 60 kilos, le teint halé. Ce teint contraste avec ses yeux ainsi que sa chevelure. En effet, Kamui dispose d’yeux d’un noir très profond, capable de perturber à lui seul quiconque le regardera dans les yeux, les cheveux sont d’un noir quasiment identique a celui de ses yeux, longs jusqu’au milieu du dos et attachés à leur base, juste derrière la tête. Il laisse également une mèche de chaque coté de son visage tomber afin de perfectionner sa coupe. Le style vestimentaire qu’il utilise est des plus classieux, stylisé à sa façon. Il consiste en un kimono gris clair, muni de bandes noires a chacune de ses extrémités en guise de finition (manches col…). Stylé perfectionné par le port de bracelets assez larges de couleur noir foncé. Comme chaussures, il porte des chaussons et non pas des sandales comme tout le monde. Le voir passer dans la rue ne laisse jamais indifférent, surtout quand il regarde quelqu’un dans les yeux, son physique étant relativement rare.




Caractère: Kamui est un individu doté d’un calme irréprochable, d’une intelligence plus que certaine (il dispose d’un quotient intellectuel non précisément estimé mais supérieur a 140) Il passe son temps a tout analyser, se posant des questions sur tout et n’importe quoi, la nature humaine le fascine, notamment l’étude du comportement, qu’il soit humain ou animal. Kamui ne connaît que très peu de sentiments, le dégoût et la joie sont les sentiments qui dominent son existence, ce sentiment de dégoût va d’ailleurs bouleverser sa vie suite à un événement qui le marquera à tous jamais.
Il va alors rendre son caractère posé a l’extrême, complètement démuni face a la situation et submergé par son sentiment de dégoût, il va s’orienter vers une justice qui lui est propre, la justice telle qu’elle se passe réellement en lui convenant pas, il deviens alors complètement renfermé sur ses positions, restant toujours égal a lui-même et à sa propre justice, quiconque s’opposant a son angle de vue devra être ainsi jugé, selon ses propres règles du jeu, tel un juge qu’il souhaite être depuis cet incident. Son caractère reste toujours néanmoins des plus posés, restant peu importe la situation d’un calme inégalable, parlant très doucement, afin que son « auditoire » puisse clairement entendre et comprendre son discours, il a horreur de se répéter.
Son jugement ne peut impliquer personne d’autre que lui-même et ceux dont le dit jugement fait l’objet, il n’acceptera aucune interférence dans ce qu’il entreprend. Tout ce qui entrave son chemin n’est pas toléré par lui, qui se verra alors contraint de devoir les éliminer, pulsion face a laquelle personne ne pourra l’arrêter, il se transforme alors en bête sauvage, éliminant un a un tous ses opposants.
Kamui ne fait confiance a personne, enfin, à une exception près (voir Background) il se doit donc de vouloir tout obtenir par lui-même.

Le nom Kamui possède deux significations différentes, dans son cas, les deux peuvent d'appliquer en fonction des évènements. Ces définitions sont les suivantes : Celui qui protège l’autorité divine et Celui qui chasse l’autorité divine. Kamui pouvant être un excellent protecteur comme un parfait chasseur.


Dernière édition par le Mar 5 Juin - 8:59, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeSam 2 Juin - 11:42

Histoire:


INTRODUCTION – Une vie éphémère …


L’histoire se déroule dans le village cache de Kiri, j’ai 6 ans. Un matin de printemps, il pleut, je me retrouve dans une bâtisse paraissant abandonnée, allongé sur le sol, recroquevillé par le froid qui m’a à lui seul fait prendre cette position de sécurité. Je parcours la maison dans son ensemble, le mobilier est quasi-réduit, deux trois armoires, des toilettes, puis rien ; impossibilité de pouvoir ni me laver, ni me préparer la moindre chose en guise de petit déjeuner, je ne suis cela dit nullement ni étonné ni effrayé par la situation, je me pose simplement une multitude de questions, (Pourquoi suis je seul ici ?, Pourquoi cette maison ? Pourquoi c’est vide ? Pourquoi moi ?) sans trop chercher une réponse dans l’immédiat, comme si ceci faisait partie de mon mode opératoire habituel.

C’est a ce moment précis que je réalisa peut être le plus important, que s'est il passé la nuit dernière ? Hier ? Les jours antérieurs ? Encore et toujours ces questions sans réponses, beaucoup d’interrogations pour un simple réveil, auxquelles je pris la décision de ne pas m’attacher dans l’immédiat, ceci n’étant qu’une fuite en elle-même, étant donné l’ampleur et l’importance sur le fond de ces questions, mais le présent me rattrapa aussitôt, à quoi sert-il de se questionner sur le passé si je ne suis dans la capacité de veiller a ma pérennité.

En effet, je meurs de faim, et la maison est désespérément vide de tout, je ne dispose d’aucun moyen matériel, et je suis seul. Bon, que faire ? Je me précipite ainsi vers la fenêtre la plus proche, afin de pouvoir jauger du paysage environnant. Une foret, excellent ! Ne disposant d’aucun argent, il m' était impossible d’acheter quoi que ce soit. Je sors donc de cette triste demeure, dans laquelle je ne pouvais obtenir grand-chose, si ce n’est un toit. C’est une fois dehors qu’une masse de questions me traversait l’esprit, comme pourquoi cette maison ? Pourquoi ici ? Pourquoi il n’y a qu’une seule maison ? Il faudra que j’y réfléchisse aujourd’hui ; ces questions ne peuvent rester trop longtemps vides de sens, et je m’en pose bien évidemment beaucoup trop. Mon cerveau se mit à cet instant à saturer pendant une courte période, 1 à 2 minutes de vide complet, un défaut sans doute lié à mon age et aux difficultés du jour. Ce moment passé, je puis enfin m’atteler à me dénicher quelque chose à manger.

Il me faut alors estimer mes capacités physiques, le constat n’est vraiment pas satisfaisant, après quelques tests simples comme porter des bûches, faire des pompes etc. Ce méticuleux test me permit de réaliser mes aptitudes, le seul domaine dans lequel je n’étais pas mauvais était la course. Ce constat étant fait, je pouvais d’ores et déjà ne pas espérer me lancer dans une quelconque chasse. Il n’y aura donc que des fruits et plantes au menu du jour. Je me lance enfin dans la foret. 15 minutes s’écoulent, et toujours rien a me mettre sous la dent. De plus, la foret est de plus en plus dense, mais aucun arbre fruitier à l’horizon. Surgit alors de nulle part un écureuil, qui s’arrêta devant mes pieds. C’est à cet instant qu’une chose à laquelle je ne m’attendais absolument pas se produisit, la bête s’est retrouvée comme prisonnière de mon regard, le face à face a duré 20 bonnes minutes, nous étions comme prisonniers de nos regards mutuels, non, prisonniers de mon propre regard J’ai pensé à un moment que ceci pouvait être du a un sentiment de peur de ma part, mais tout bien réfléchi, il n’y avait rien d’apparenté à ce sentiment dans mon attitude, c’est alors que l’écureuil s’écroula, il n’avait pas bougé d’un iota pendant tout ce temps, étrange. Cet événement suscita encore en moi bien des questions auxquelles je ne portais toujours pas attention, de plus, ce n’est pas avec ça que j’allais me nourrir, un animal procure certes de la viande mais crue, elle en reste indigeste. Je continuais alors ma traversée, faisant bien entendu attention à mon orientation, rester une nuit dans la foret avec mes capacités actuelles ne seraient que pur suicide.

Sans me soucier de rien, je continue alors cette escapade. Les heures passent et se ressemblent, toujours rien. De plus, mon endurance atteint ses limites, je dois alors envisager le retour, étant parti dés le matin, et me retrouvant en cet instant en tout début d’après midi, le laps de temps qui m’était disponible pour ma progression était donc arrivé à son terme. Je décide alors, d’emprunter un itinéraire parallèle à celui emprunté pour l’aller, ceci afin de m’offrir l’opportunité de trouver quelque chose susceptible d’être au moins "ingurgitable", au grand dam de mon pauvre écureuil, que je décida de tuer à ce moment là, pendant son sommeil qui d’ailleurs me paraissait étonnement long, histoire d’envisager un éventuel retour infructueux. Que s’est il vraiment passé tout a l’heure ? … Je n’avais pas le temps d’y penser, mais ces questions tombent dans mon esprit tout autant qu’il pleut. Si je veux me débarrasser de ce problème, il va bien falloir que je m’attelle a sa résolution. Être calme, posé, c’est bien mais si en prime je pouvais être serein, ce serait parfait. En effet, me concentrer sur ces questions obstrue notamment mes capacités d’analyse et d’observation, sans compter mon attention significativement dégradée.
Retournant à quelques kilomètres sur mes pas, l’événement tant attendu arriva enfin, représenté par une demi-douzaine de lapins. Les lapins en eux-mêmes ne me suscitaient aucun intérêt, lapin ou écureuil, même combat, en revanche, leur activité était pour moi des plus intéressantes. Ils étaient en effet en train de se délecter de divers herbes et feuillages, dont je ne connaissais absolument rien, mais puisqu’ils les mangent, je devrais y survivre. Je pris donc un échantillon de chacune des espèces goûtées par la bande. Voila, enfin, je pourrais crier victoire, mes efforts étant récompensés, mais non, aucune émotion ne parcourait mon esprit a cet instant. De marbre, et en accélérant le pas à mon maximum, je termina mon retour.

Me voici alors rentré, si je puis dire, au point de départ serait peut être plus approprié, bref, encore une question, sans importance…Je peux enfin me nourrir, j’engloutis alors tout ce que j’avais récolté durant la journée, le rapport temps entre la recherche et la dégustation étant défavorable, je m’étonnais de mon comportement, en effet, aucune sensation particulière ne s’est faite remarquer, j’ai trouvé le repas d’une banalité déconcertante, c’était mangeable, ni plus ni moins, ni bon ni mauvais.

Le repas terminé, je puis enfin me consacrer à mes doutes à mes questions, qui m’avaient tant interrompues la journée. Je pris alors place dans la place principale de la demeure, assis sur la seule armoire présente que j’avais au préalable retournée afin que celle-ci soit accessible à ma petite taille. Je me mis alors à réfléchir. Deux heures passent avant que je soie rattrapé par la fatigue. J’ai utilisé ce temps relativement efficacement et ainsi tiré les hypothèses et/ou conclusions suivantes.

Tout d’abord, je pense avoir été abandonné. En effet, considérant le « désert » qualifiant ce lieu, je n’avais pas pu m’y perdre de moi-même. En ce qui concerne l’épisode de l’écureuil, auquel je n’avais d’ailleurs pas touché pour mon repas, les végétaux ayant comblé ma faim, il c’est passé quelque chose de spécial, étant immergé dans mon propre regard, j’en déduis donc facilement que j’étais moi-même le déclencheur de cet événement, l’effet que j’avais ainsi crée devait peut être avoir relation avec du chakra, mon chakra, je possédais alors sans doute des aptitudes de ninja, ce qui m’enchanta, non m’émerveilla plutôt, même si étant dans l’incapacité d’expliquer le pourquoi du comment. En fait je me contrefichais de cela pour le moment, repoussant une nouvelle fois cela à plus tard, ayant estimé que cela ne faisait pas partie de mes préoccupations essentielles du moment.

Ma nuit se présentait admirablement bien, un sommeil de plomb, cela n’a cependant pas duré. Je fus réveillé avec fracas par deux individus, que je puis très facilement identifier comme étant du village caché de Kiri, leurs bandeaux étant très apparents, placés sur leurs fronts respectifs. Sans me laisser aucune occasion de broncher ou de faire quoi que ce soit, ils me conduisirent en plein centre ville du village, que je déduisais comme étant celui caché de Kiri, dans un bâtiment que l’on pouvait apparenter a une structure officielle.

On me présenta alors à un Jounnin, il était âgé de 35 – 40 ans, d’apparence on ne peux plus classique, brun aux yeux marrons, dont le seul effet de style qui lui était plus ou moins propre était une manche de sa veste plus relevée que l’autre, c’est tout ce que je connaitrais de lui. Il demanda à s’entretenir avec moi. D’un naturel courageux, enfin calme, tel moi-même, j’accepte ça requête et me mis alors a lui rapporter mes tribulations de la veille ainsi que mon amnésie partielle, tout en omettant volontairement la scène de l’écureuil. Étant incapable de l’expliquer moi-même, je n’éprouvais vraiment pas l’envie d’en parler, estimant que ceci n’était pas indispensable à la conversation entreprise.

Une fois m’avoir écouté, sans broncher d’ailleurs, il se retira dans la pièce voisine, me demandant d’attendre son retour. Je ne vis aucune raison de lui désobéir. J’acceptai alors sa requête. Son retour apparut une heure plus tard, il se retrouva alors soudainement étonné de mon calme apparent, je ne prêtai aucune attention à ce sursaut. Il alla droit au but, m’annonçant que j’avais beaucoup de chance et qu’une famille allait se proposer à mon futur hébergement…


CHAPITRE 1 – Révélations


La perception par mes oreilles de ces derniers mots me ravit au plus haut point, mettant par conséquent fin aux galères de la veille qui auraient été encombrantes si elles devaient se reproduire. J’en fus néanmoins surpris, mais heureux de ce qui allait alors m’arriver. Je dus une nouvelle fois patienter, un mal pour un bien pourrait on dire. Une demi heure plus tard, entrèrent dans la pièce deux quadragénaires, qui se présentèrent a moi sous leurs noms respectifs, Emiko et Genichi Nishimura. Ils n’étaient pas bien grands, 1 mettre 65 grand maximum, et habillés de façon très élaborée. Emiko s’approcha alors de moi et m’indiqua qu’elle souhaitait m’héberger, prendre soin de moi, ainsi que m’élever, à ses cotés son mari tombant en larmes, je compris alors que j’étais l’enfant qu’ils souhaitaient depuis longtemps, ils devaient probablement être dans l’incapacité de procréer, que ce soit à cause d’un éventuel problème de stérilité ou de ménopause, m’enfin, la situation m’arrangeait et poser ce genre de questions lors de la première rencontre est plus déplacé qu’autre chose. Elle se mis alors a me poser tout un tas de questions existentielles a mon propos, j’avais l’impression de me retrouver face a moi-même, les présentations se poursuivirent j’en appris alors beaucoup sur eux et sur leur famille.

Les Nishimura sont une famille très aisée du village, leur activité et la gérance d’auberges, leurs revenus étant alors très convenables, j’étais sur de ne manquer de rien, surtout qu’ils me vouaient quasiment un culte, je représentais tout pour eux, leurs rêves les plus profonds, ils me regardaient d’un air si émerveillé. Je saisis alors ma chance a cet instant pour leur soumettre une proposition face ) laquelle il me fallait attendre le bon moment, je profitai alors de l’ouverture qui m’était si soudainement apparue. Ma demande fut la suivante. Je leur émis mon souhait de vivre indépendamment, malgré mon jeune age, en argumentant sur le fait que sur le fait, je ne pouvais pas me retrouver du tac au tac dans une maison avec une famille que je ne connaissais pas. Ils prirent étonnement ma remarque en considération, tout en argumentant de leur coté qu’il était également impossible que je puisse vivre de par mes propres moyens. Apres une courte réflexion, un compromis fut trouvé. Je ne logerai pas à la maison familiale Nishimura, mais dans une suite mise entièrement a ma disposition dans leur plus belle auberge, on me donnera de quoi subvenir a mes besoins ainsi qu’un peu d’argent de poche afin de me faire plaisir de temps en temps. Pour faire connaissance, nous avons choisis de se voir un après midi tous les deux jours, afin d’avoir le temps de communiquer, de tisser des liens. Pour un début, je pense que le résultat ainsi obtenu tenais compte du miracle, mes nouveaux tuteurs ayant littéralement flashés sur moi, me regardant comme si j’étais une apparition divine. Il n’y avait plus à hésiter, je dégageais quelque chose, c’est impossible d’avoir autant de chance que ça, le concours de circonstance est trop énorme pour être pris tel quel. Une fois la conversation terminée, ils me conduisirent sur ce qui sera désormais « ma » suite, mon domicile. Elle était vraiment somptueuse, encore plus belle que ce que je pensais imaginée, je disposais a moi tout seul d’une surface habitable de plus de quatre vingt mètres carrés, bon dieu, il existe donc une justice, merci….

Une fois la conversation et la visite terminée, ils disposèrent, je puis donc a nouveau disposer d’un peu de temps a moi, j’en profitais pour me diriger immédiatement vers la salle de bain, j’étais plus de curieux de savoir a quoi je ressemblais, lorsque mon visage a transparu sur la petite plaque réfléchissante, un miroir en somme, je fus désemparé face a mon physique, notamment mes yeux, je compris alors qu’ils dégageaient quelque chose, par leur profondeur me paraissant même a moi-même interminable, pour dévier de mon propre regard, je dus me secouer très vivement la tête, après avoir retrouvé mes esprits, je partis essayer mon nouveau lit, je manquais considérablement de sommeil.


Dernière édition par le Mar 5 Juin - 9:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeLun 4 Juin - 1:14

Suite du chapitre 1

Le lendemain, je puis enfin commencer ma vie, les événements antérieurs a l’avant-veille ne me revenant pas, j’en déduis que je ne m’en rappellerai certainement jamais. Afin de ne pas céder a une éventuelle déprime, je décidais alors de ne plus jamais m’en soucier, voila l’explication au fait que je commençais alors cette « deuxième » vie.

Les jours s’enchaînent, tout se passe très bien, une semaine, un mois passe sans que l'on ne me pose jamais de questions, je ne parle qu’avec mes tuteurs, toujours sur le même intervalle, sans que j’en tire un lien quelconque, je suis quelqu’un de solitaire, et je ne vois aucun intérêt a faire des connaissances, ni a parler, mais cette relation satisfaisait pleinement mes tuteurs, qui sublimaient d’avoir cette relation, même si elle était dépourvue d’une quelconque profondeur.

Au bout de trois mois, flâner et réfléchir tout seul toujours sur les mêmes questions me lassèrent, je pris donc l’initiative de m’occuper de quelque chose que je n’avais absolument pas encore envisagé, mon éducation scolaire, pour se faire, vu mon tempérament, il était hors de question d’aller à l’école, je pris donc l’option de travailler par moi-même, mes tuteurs me fournirent alors tout ce dont j’avais besoin, je travaillais nuit et jour les deux premières semaines, apprendre me fascinait, avant de retrouver un rythme de vie des plus standard.

Quelque chose me troublait cependant, lorsque je me décidais à sortir de chez moi, lorsque je devais avoir des conversations avec des gens, on ne me disait pas souvent non lorsque je désirais quelque chose, mes talents à la communication me permettaient de négocier tel que je le désirais, de plus, il m’était impossible de passer inaperçu en ville, de part mon physique. Je me retrouvais de plus en plus dans la situation rencontrée avec l’écureuil, les gens se perdant a me regarder, sans que je ne puisse pour autant intervenir, je restais piégé avec eux. Cet effet se produisait que dans une seule situation, lorsqu’il y avait des conflits entre deux ou plusieurs personnes, je trouve tout ce qui s’apparente une dispute ou à un désaccord, complètement inutile, l’injustice, le déni, ou la supériorité des gens les uns envers d’autres me paraissaient abominable, sans pour autant me faire réagir d’un point de vue émotionnel, je me qualifie donc de sage révolté.

Quatre années passent, j’ai désormais 10 ans, nous sommes le 23 septembre, premier jour d’automne et également jour de mon anniversaire, j’ai alors rendez vous, chez Emiko et Genichi Nishimura, afin de fêter mon entrée dans l’age à deux chiffres. C’est lors de cette occasion qu’ils me remirent la tenue vestimentaire que je porterai toute ma vie (cf. fiche de présentation, description physique) je la trouvais admirablement belle, subtile et très en raccord avec mon physique et ma personnalité. Ils commencent décidément a bien me connaître. La journée s’est très bien déroulée, toujours avec les mêmes attitudes, mon calme serein et l’illumination presque palpable de mes tuteurs.

Le lendemain, je décidais d’aller étrenner cette tenue au cours d’une longue marche, je me mis alors a jauger de mes aptitudes, ayant amené quelques sous, je voulu me transformer en un commercial averti dans un premier temps je me rendis alors a la première échoppe, le gérant était assez rustre avec sa clientèle, ne laissant aucun dérapage interférer, a peine entré, il ne me loupa pas, me demandant dans un premier temps gentiment de partir. L’activité principale de ce lieu étant la consommation d’alcool, la présence de mineurs n’était vraiment pas souhaitable. En insistant sur le fait que je ne voulais pas d’alcool, celui-ci a daigné m’écouter. En réalité je voulais du sirop, celui qu’il utilisait pour agrémenter ses boissons, afin de rendre ma requête crédible, je commença alors à le flatter sur le fait que celui-ci était spécial, unique même, et que je ne trouverais nulle part ailleurs un sirop tel que le sien, afin d’éviter la remarque très simple de me dire une phrase du genre comment je savais cela, je lui précisa alors que c’était un ami qui m’envoyait et qu’il aimerait s’en procurer pour sa consommation personnelle. Bien évidemment il n’était pas trop de bonne humeur et ne voulant pas trop me vendre une marchandise qui ne se vend normalement pas dans son commerce, il m’en proposait alors un prix des plus exorbitants, bien entendu, il ne me convenait pas. Il me fallait trouver un moyen afin de briser sa non chalence et son austérité. C’set alors qu’en scrutant les horizons, je vis un tableau sur lequel étaient retranscrit les différents « clients du mois » de l’échope, c'est-à-dire les clients qui avaient consommé le plus ces derniers mois. Je saisis alors cette occasion en exprimant au tavernier que c’était le plus gros consommateur du mois précédent qui me l’avait demandé, étant une de ses connaissances, bien entendu je mentais mais bon, je voulais parvenir à mes fins. Le tavernier fut alors très gêné, me donna un petit tonneau de son sirop a titre gracieux, en me glissant à l’oreille qu’il ne voulais plus me revoir ici, que cela me causerait des problèmes et de ne plus fréquenter l’individu en question, pour mon bien. Cette conclusion me révolta intérieurement, j’avais certes réussi à obtenir ce que je voulais, mais pas d la manière que j’avais choisie. Ceci était donc pour moi une demi victoire… Il ne me resta plus qu’à sortir de la taverne et me débarrasser du tonneau de sirop qui ne me servait a rien en le déposant sur le terrain d’un voisin, il en aura bien plus utilité que moi.

Suite à cet événement, j’émis le désir soudain de rentrer cher moi, afin de pouvoir réfléchir au pourquoi de ce semi échec. C’est alors que je rencontrais un enfant, qui à son apparence devait être pas trop loin de mon age, en train de violenter un enfant bien plus jeune, vers les 6 ans. Je m’approchais discrètement du lieu du tapage. Apres une brève écoute j’identifia alors le sujet de la dispute, l’agresseur en avait après l’argent du jeune garçon, je décida alors d’intervenir, afin de mettre fin a ce désordre. Je vins alors à la rencontre des deux enfants, l’agresseur me regarda d’un air violent, ne prêtant quasiment aucune attention à ma présence. C’est alors que je lui sommai d’arrêter, que j’avais de l’argent sur moi, que je lui donnerais sans broncher. Il s’arrêta net, le regard illuminé par l’argent que je venais de lui faire apercevoir, tout en gardant une part de mystère, fin qu’il en languisse davantage. Tout mielleux il pris donc l’argent que je lui avait gracieusement fourni en contrepartie de l’arrêt des violences, malheureusement, une nouvelle fois, le résultat ne fut pas celui escompté. En effet, a peine une minute après cette scène, il se remis à martyriser le jeune enfant, son désir d’argent plus fort que tout, c’est alors que par premier instinct je me mis a lui sauter dessus et a lui asséner deux trois coups de poings, l’attaquant se transformant alors en attaqué. Mon opposant se retrouva assez rapidement a terre. Mais une nouvelle fois, ce n’était pas de cette façon que je voulais régler le problème, résoudre un fait en agissant de la façon que l’on reproche à son opposant me paraissait inconcevable, je m’arrêta alors tout net a toute violence, c’est alors que le jeune garçon se releva après avoir finalement encaissé mes coups précédents. Il se releva d’une extrême vitesse, fou de rage, voulant me faire la peau. Il se rua alors sur moi m’assenant un, deux, trois coups, je ne voulais pas riposter, il fallait trouver un autre moyen et vite, pour l’intégrité de ma santé. Continuant a enchaîner ses attaques, je sentis a chaque coup porter une rage monter en moi, sans pour autant qu’elle soit expressive sur mon visage, c’est alors que je me mis a orienter cette colère dans mon regard, une fois mon adversaire cerné par celui-ci, il resta comme figé immobile, je sentais alors en moi la même sensation qu’il y a quatre ans, comme une énergie provenant de mon corps, plus aucun doute, cela était du chakra, j’en était convaincu, l’assaillant tomba immédiatement dans les pommes, tout comme l’écureuil, je me rendis alors bien compte du pouvoir que je disposais, il me fallait étudier cela attentivement, mais d’abord, terminer ce que j’avais commencé, j’accompagna alors les deux jeunes garçons au centre médical le plus proche, glissant dans les poches du plus jeune quelque argent, plus qu’il n’en disposait lui-même, comme indemnité face au préjudice qu’il avait subi. Une fois cela effectué, il ne me resta alors plus qu’à retourner chez moi.

Une fois ceci fait, je n’avais qu’une idée en tête, maintenant que j’avais trouvé le moyen dont je disposais pour mener a bien ma vision de la justice, il me fallait la perfectionner au maximum, je savais que tout ce qui était en relation avec du chakra découlait du domaine du ninja, je ne vis alors plus qu’une seule porte ouverte a mon perfectionnement, direction l’académie ninja ! je me rendis sur place des le lendemain matin, malheureusement, un problème relativement agaçant se mis en travers de ma route, la rentrée avait eue lieu un peu plus de trois semaines auparavant, on me demanda alors d’attendre la prochaine rentrée, dans un an. Cette conclusion me fut perçue comme impensable, j’avais déjà 10 ans, attendre un an de plus, hors de question. C’est alors qu’un éclair, peut être de génie, me traversa l’esprit. Je me rendis alors au domicile de mes parents adoptifs, leur clamant mon désir d’entrer à l’académie ainsi que le problème que j’avais rencontré. Apres des débats interminables (durant plus de cinq heures), les Nishimura prirent me demande en considération et décidèrent de faire usage de leur influence notable sur le village afin de me permettre un accessit.

Il me fut attendre une semaine afin de parvenir a une réponse de la part des instances directrices de l’académie, celle-ci fut positive, à une exception près, pour entrer dans l’école de façon exceptionnelle, le directeur m’imposa un test de quotient intellectuel afin d’estimer si je disposais des compétences dont devait se prévaloir tout aspirant ninja en puissance. J’accepta l’exercice avec joie, bingo, ma famille avait fait sa partie du travail, il n’y avait plus qu’a moi de jouer. Je me rendis ainsi le lendemain sur le lieu de l’examen. On me présenta ce test, il s’agissait de questions de logique, d’arithmétique et de français sur lequel mes réactions, ma pertinence, mes résultats et ma vitesse furent pris en compte par deux individus m’observant en permanence. Apres deux bonnes heures de travail, le test se termine, après correction on vint me rapporter le résultat : Examen réussi avec les félicitations du jury. Je me dit alors que mes quatre années de bûchage intensif en restant cloîtré à l‘auberge n’étaient décidemment pas vains. Cela dit, le résultat ne s’arrêta pas la, j’avais obtenu le score de 140, ne connaissant pas la valeur de ce résultat, j’interpella alors le président du jury afin de disposer d’explications. Il m’appris alors la chose suivante, le score d’un individu moyen avoisine les 90-100 à 140 je faisais partie de l’élite, de plus, il me glissa que l’on m'avait donné la note de 140 parce que celle-ci est celle maximale calculable par cet examen, et qu’il était fort probable que le mien dépasse ce simple chiffre, il me transmit alors mon billet d’entrée a l’académie, me signalant que j’allais être présenté à la promotion dès le lendemain matin.



CHAPITRE 2 – Premiers prodiges



Après une courte nuit, je me rendis a l’académie, très en avance, je me présenta alors au gardien, comme étant un nouvel élève, ayant entendu parler de mon arrivée, il me proposa alors pour patienter de me faire une visite des lieux, l’académie se présentait par deux bâtiments, un dans lequel étaient réparties les salles de classe, tandis que l’autre était rattaché au secteur administratif. Elle disposait également de deux stades et de vastes espaces dégagés ou non afin d’effectuer diverses activités sportives, le style est très sobre, fidèle trait pour trait à l’architecture typique du village. Une fois cette visite terminée, il m’accompagna jusqu’au devant de la salle de classe, les cours allant bientôt commencer. Notre maître, que j’appellerais désormais sensei, était bien évidemment déjà présent dans la classe, nous firent donc les présentations. Un bon quart d’heure après ceci fait, les élèves rentrèrent tour a tour a leur place respective, le dernier arrivant étant pointilleux sur l’horaire à la minute près, personne n’était en retard ce jour la. Il me présenta alors à ce qui seront pour cette année voire un peu plus pour certains mes futurs camarades. Je fus bien accepté dans la classe, même si la grande majorité d’entre eux furent surpris de l’arrivée d’un élève en cours de cycle, même si ce retard n’était que d’un mois. Parlons un peu d’eux.

La classe comportait un effectif de dix huit enfants, en grande majorité plus jeunes que moi d’un ou deux ans, les seuls de mon age étant des retardataires ayant raté en fin de cycle l’examen de qualification au titre de ninja. Nous étions également un bonne majorité de garçons, avec douze garçons pour six filles, soit deux tiers un tiers. C’est la première fois de ma vie que j’allais devoir vivre en communauté, cela me fascinait, déclanchant en moi une passion qui me dévorera l’esprit de jour en jour : l’étude des comportements.

Les premiers cours commencèrent, nous commençons par un apprentissage théorique des capacités du ninja et de leur fonctionnement. Je pris alors connaissance de tout, travaillant sans relâche, tout y passa, affinités, sceaux, mode de vie, nindo, je dévorais tout, les premiers examen tombent et je me retrouve très facilement major de la promotion. C’est alors qu’arrivèrent les premières vacances scolaires. Après ne m’être une nouvelle fois consacré qu’a moi-même, je pus profiter de cette période afin de m’attacher à faire la connaissance de mes co-étudiants et d’étudier leurs comportements, oui chercher une affinité potentielle ne faisait pas partie de mes intentions, préférant rester a ma solitude habituelle. Je me rendis ainsi compte par exemple que mon physique particulier ajouté à mes brillants résultats me donnaient un succès sans égal auprès de la gente féminine, ce qui me parut dans un premier temps flatteur, cela étant dit, mon point de vue fut rapidement stoppé net une fois avoir « espionné » les filles entre elles. En effet, elle ne cessaient de se lancer des pseudos guerres afin de s’accorder le titre de championne, donnant le droit de ruiner toute concurrence possible dans la conquête d’un garçon précis, le pire, c’est que cela était a mon propos, si elles avaient regardé et étudié tel que je le fais a qui elles avaient a faire, ce genre de misères aurait pu être évité. En effet, l’amour ne m’intéressait pas, je le percevais comme un frein a l’usage de ma liberté, m’imposant bien plus de contraintes qu’autre chose, vu mon caractère, en plus de vingt ans, cela n’a toujours pas changé.



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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeLun 4 Juin - 4:11

Suite chapitre 2

Une fois cette semaine de vacances terminée, il était temps de retourner sur le chemin de l’apprentissage, pour cette fois ci le début de la mise en pratique, ce qui m’intéressait au plus haut point. Avant d’oser espérer a l’apprentissage d’une quelconque technique, il nous fallait d’abord parvenir a contrôler notre chakra, chose que personnellement je n’avais réussi a effectuer que deux fois, et cela ne venait pas de ma propre volonté mais suite a des événements plus ou moins marquants (cf. scène de l’écureuil en introduction et scène de la bagarre dans le chapitre 1). C’est sur ce domaine que j’avais un retard considérable, la totalité des autre étudiants a l’académie maîtrisant plus ou moins bien leur chakra, mais étaient capable de l’utiliser a leur propre demande, c’est alors que je subis un entraînement particulier, axé sur la méditation, je commença alors à travailler ma souplesse, afin de pouvoir effectuer la position du lotus. Une fois cela accompli et maîtrisé, il ne me resta plus qu’a m’isoler et me concentrer sur comment dégager cette source de pouvoir. La première semaine fut lamentable, rien, le vide sidéral le plus complet, c’est alors que je tentais de me rappeler les conditions dans lesquelles je me trouvais lors de mes précédentes sorties de chakra. En ce qui concerne l’écureuil, cela ne m’apportais pas un voie adéquate, cela relevant plus de la chance qu’autre chose, cependant lors de mon précèdent conflit, un sentiment fut déclencheur de cette sortie de chakra : la colère, je choisissait donc cette voie afin de parvenir a mes fins. Il y eut cependant un problème a cela ; mon caractère. En effet, étant quelqu’un d’admirablement calme, me mettre en colère n'allait pas être chose aisée. Après trois jours d’entraînement basée sur ce principe, je ne parvenais toujours pas a un quelconque résultat, c’est alors qu’un événement se produisit.

Alors que je recherchais toujours cette même colère, et en étant toujours incapable, je décidai d’aller m’isoler lors de la récréation dans un coin afin de continuer mon entraînement. C’est pendant cet instant que l’élève le plus indiscipliné de la classe se mit, pour s’amuser, a me jeter divers projectiles qu’il avait lui-même déniché en fouillant le sol, c’est alors que ma colère intérieure revins et que par instinct, j’ouvris violemment les yeux, regardant attentivement ceux du jeune turbulent, c’est alors que ce ressenti ci attendu se produisit, du chakra émergea de mon corps et mon regard transperça littéralement mon détracteur, qui tomba immédiatement dans le sommeil le plus profond. Il était temps ! Le déclic m’était enfin apparu, ayant pris soin du processus d’activation de mon chakra, j’étais désormais capable de le reproduire selon ma propre volonté. Cet événement causa la panique au sein du groupe, les enfants étant terrorisés par la si soudaine chute de l’enfant, alors que personne n’y avait touché, étant un des seuls non choqués, je pris l’initiative d’emmener de moi-même l’enfant droit à l’infirmerie. Le sensei, après avoir été avisé de l’incident, décida de suspendre les cours pour la journée, afin de laisser le reste des enfants se remettre de ce qui était devenu l’événement marquant de la journée.

Apres plusieurs jours de perfectionnement, j’étais désormais capable de maîtriser mon propre chakra, je rejoins alors le programme d’entraînement de tout le monde afin de rattraper mon retard. J’allais apprendre ma première technique ninja : Kawarimi no Jutsu, autrement dit, la technique de substitution, qui consiste en la permutation instantanée de mon corps avec un autre objet du décor de poids et de masse proportionnels aux miens. Un fois mon chakra maîtrisé l’apprentissage de ce Jutsu me parut d’une facilité déconcertante, j’acquis parfaitement cette technique au bout d’environ deux semaines. C’est alors que la deuxième période de vacances scolaires pointa le bout de son nez, retour a mes passions.

La première chose que j’ai eue envie de faire pendant ces vacances fut de retourner voir les Nishimura, par respect, car cela faisait déjà un bail que je ne les avais plus vus. Je leur fis donc vent de mes progrès, ils en furent comme d’habitude émerveillés et fiers de ce qu’ils considéraient comme « leur » enfant. Ceci étant fait, je puis une nouvelle fois revenir a ma deuxième passion, la première étant je le rappelle la justice. C’est alors que je retrouvais en ville certains de mes camarades de classe, leur accueil ne fut pas celui que j’aurais imaginé, il m’accueillirent avec un certain mépris, je découvris alors un deuxième sentiment qui m’horripilait intérieurement : la jalousie. En effet, dans ma vision des choses, je trouve inadmissible d’en vouloir a quelqu’un sur ce qu’il détiens ou ce qu’il sait faire, mais uniquement être content de son patrimoine propre ainsi que de ses aptitudes, et si au final, cela ne nous conviens pas, a nous de tout faire pour le changer et non de se plaindre sur le dos de ce qui réussissent. Je décidai alors de lutter à l’avenir contre ce genre d’attitude.
De retour sur le circuit scolaire, le rythme s’accéléra et nous emmagasinions rapidement de nouveaux jutsus, j’étais alors en mesure d’effectuer deux techniques supplémentaires : Bunshin no Jutsu, qui permet de créer un ou plusieurs clones de moi-même, ainsi que Henge no Jutsu, qui me permettait de modifier mon apparence selon mes désirs. Il ne nous restait plus qu’une technique à apprendre, je l’avais aperçue dans les bouquins, il s’agit de Kai no Jutsu, ou technique de dissipation. Cet apprentissage fut l’objet de trois phases se succédant.

Tout d’abord, l’apprentissage de cette technique sur le coté théorique, cette technique ne s’utilise que lorsque nous sommes victimes d’un genjustsu. Une nouvelle fois mon esprit fut frappé un grand coup, j’avais enfin compris, mes yeux, mon regard, la réaction de mes détracteurs a sa vue, tout pris place, j’avais un don inné à cette pratique ninja, cela me réjouissait par avance, c’est comme si j’en avait rêvé depuis tout petit, pouvoir agir sur les gens de cette façon, je trouvais cela magnifique, et bien plus utile que de les combattre avec des attaques destructrices sur le plan physique, mes capacités intellectuelles me permettant de jouir parfaitement de cette compétence, tout n’arrive pas par hasard, il y a toujours une raison. Ce ressenti me calma aussitôt, m’ayant a lui seul débarrassé de tant de questions durant ces quatre ans et demi.
Une fois l’apprentissage théorique acquis, le sensei nous expliqua alors qu’il fallait avoir des prédispositions à l’acquisition de cette dernière technique, il fit donc passer à l’ensemble des élèves le test du quotient intellectuel que j’avais effectué afin de pouvoir intégrer l’école. Bien entendu, j’en fus exempté et intégré d’office au groupe chargé de cet apprentissage. Sept camarades me rejoignirent alors pour cet apprentissage, pendant ce temps les élèves non qualifiés allaient apprendre une autre technique : Nawameke no Jutsu. L’apprentissage de cette technique fut pour moi sans encombre, étant donné mes capacités au genjutsu. Cet apprentissage ne fut pas limité a cette technique, mais également a l’apprentissage un peu plus en profondeur de ce qu’était le genjutsu. Ce procédé consiste en le contrôle du flux de chakra de son ou ses adversaires, circulant dans leur cerveau, permettant ainsi de troubler leurs cinq sens et de leur faire croire ce que l’on désire, ce que je n’arrivais pas encore à faire, en effet, j’effectuais des genjutsu sans encore en maîtriser le contenu. On nous a également donné deux autres façons de dissiper un genjutsu dans le cas ou le « Kai no Jutsu » ne fonctionnerait pas. Il faut donc soit parvenir à stopper le flux de chakra de notre cerveau pendant un intervalle infime, soit qu’un partenaire nous insuffle son propre chakra afin de parasiter les turbulences face a lesquelles sont sommes sujets. Ceci dit nous ne nous sommes en aucun cas entraînés sur ces deux points, cela devra se faire par nos futures expériences personnelles.

Arrive alors le jour que nous redoutions plus ou moins, l’examen final marquant la fin du cycle d’apprentissage nous permettant, en cas de réussite, de pouvoir disposer du grade de ninja. Le contenu de l’examen n’est constitué que d’une épreuve pratique, chaque candidat tirant au sort deux techniques qu’il devra effectuer devant le jury. Je me présente donc devant eux, et effectue mon tirage au sort. (Remarque : le « Kai no Jutsu » jugé trop risqué en cas d’échec, avait été préalablement retiré de la liste des techniques jugées « passables » pour cet examen) Je tombais alors sur ces deux techniques : Bunshin et Henge no Jutsu, après avoir réalisé quatre clones et copié a l’exactitude l’apparence du juge a ma droite. Je dus attendre quelques jours pour avoir le résultat officiel. Mais j’étais ninja, vu ma performance, je le savais déjà. La cérémonie eue lieu, le jury accueillant indépendamment chaque candidat pour un entretien en tête à tête, ils m’indiquèrent alors que je faisais partie des élèves les plus remarquables de ces dernières années, notamment au niveau de la quantité de chakra dont je disposais a mon age par rapport a la moyenne, de même pour mon intelligence. De ce fait, je fus pris a part et je fis l’objet d’une exception. En effet, connaissant mon caractère penché sur la solitude et mes capacités bien au delà de la normale, je ne ferais pas partie d’une équipe encadrée par un jounin du village, mais plutôt d’un entraînement personnalisé, afin de perfectionner mes aptitudes. Il ne me resta plus qu’a attendre, mais c’était désormais certain et officiel, me voila ninja !



CHAPITRE 3 – Détachement



C’"tait de retour dans ma suite que je réalisais définitivement le fait accompli, enfin, le début de ce qui pourra faire étendre ma vision de la justice, grâce au bandeau si chèrement acquis. En parlant de ce bandeau, son look me déplaisait énormément, car complètement inadapté a mon apparence physique ainsi qu’à mon style vestimentaire il me fallut alors trouver comment m’en ajuster, après analyse de mon physique via un miroir, j’optais alors pour le choix suivant, le bandeau remplacera la ceinture de mon kimono, cependant pour cela, il me faut modifier le bandeau, afin de parvenir a un résultat correct, je l’amenai a un couturier afin qu’il me couse, ceci étant fait et mon apparat d’esthétique telle que je le souhaitais, je puis aller poursuivre mon entraînement, j’allais d’ailleurs aujourd’hui faire la connaissance de mon jounin attitré, retour devant l’académie.

Cela commença par un entretien avec le Kage en instance, intéressé par mes performances, qui m’indiqua alors que j’allais être présenté a un des jounins les plus talentueux en terme de genjutsu du village, une fois cela annoncé il fit signe au garde de le faire entrer. J’allais enfin voir mon nouveau « Sensei ». Il était d’apparence massive, obèse même et chauve. A vue d’œil, il devait faire environ 60 ans, je pouvais donc en déduire sa forte expérience, dés cette vision, je savais qu’il m’apprendrait tout ce que j’aurais à savoir, une fois les présentations des plus rudimentaires effectuées, nous partirent pour la première journée d’entraînement, rendez vous dans une vaste plaine, une des rares non totalement couverte de la brume environnante, je n'avais jamais fait attention à ce lieu en cinq années de balade autour du village. Il commença par me demander mes motivations, elles furent simples, mettre de l’ordre dans ce monde, et propager ma justice au maximum, en évitant au maximum la violence physique. Il trouva mes intentions plus que louables mais me rappelant aussitôt que mon niveau actuel était certes dignes des plus grands espoirs pour le village (d’ailleurs j’en fus moi-même étonné a l’écoute de ces propos) mais que mon niveau actuel ne reflétait a l’heure actuelle aucune aspiration a asséner le moindre jugement, ceci étant di, sans me laisser le temps d’ouvrir ma fine bouche, il me confia que mon énorme potentiel allait être réveillé au fruits de son entraînement. Ayant hâte de découvrir mon propre potentiel, nous commençons l’entraînement illico presto.

Tout d’abord, il voulait s’assurer du coté serein de mon esprit, notamment mon courage pour se faire il eut une idée toute trouvée ; il me demanda alors de rester immobile tout le long du test et de garder mon sang froid. Le test commença, je le regardai alors droit dans les yeux tel qu’il me l’avait demandé au préalable. Apres quatre secondes de blanc, le test commença réellement, ce fut bref, je lai vu réaliser des sceaux a une vitesse folle, puis a peine ayant réalisé ses gestes, j’entendis un son de voix venant de toutes parts : « Suiton Suiryuudan no Jutsu » c’est alors que je sentis alors une masse chakra arriver droit sur moi, dans mon dos, que faire, il ne me reste que quelques secondes pour réagir, en un quart de secondes le résultat me parut clair a mes yeux, on ne peut pas lancer une telle technique sur un apprenti ninja de mon niveau, il n’y avait plus qu »une seule alternative possible, le Kai no Jutsu. Ma déduction étant pertinente, et le genjutsu ainsi utilisé fut dissipé et je retrouvais en face de moi le jounin dans la position identique a celle prise initialement. Le jounin fut satisfait de ma prestation, il m’indiqua même son nom, Saburo (troisième fils) me disant que je l’avais bien mérité, personnellement, je ne voyais pas le rapport mais bon passons. Nous pouvions alors commencer la première leçon.

Il me fis remarquer que le vecteur d’activation du genjutsu précédemment utilisé était ses yeux ainsi en voyant les miens il avait bien évidemment remarqué que je me trouvais dans la même cas, pour utiliser un tel Jutsu, je n'avais aucun sceau particulier a réaliser pour le moment, juste me débrouiller pour que mon adversaire me regarde dans les yeux. Une fois ceci saisi, il me demanda d’utiliser un genjutsu sur lui, j’exécutais sans broncher, réalisant exactement ce qu’il me demandait, et dissipant celui-ci sans broncher un sourcil il me demanda si je pensais que la vision de serpents allait provoquer un sentiment de peur ou de tristesse à un individu comme lui. Surpris de cette réaction je lui demandais clairement ce qui c’était passé, le constat fut édifiant, je ne contrôlais pas encore ce que je faisais réellement, je devais absolument être capable de faire imaginer ce que je souhaitais à mon adversaire. Un long entraînement se profila alors à l’horizon, deux mois plus tard, je fus en mesure de le réaliser, seulement deux mois, j’étais décidemment très précoce, utiliser ce genre de techniques est très complexe, mais je m’en sortais toujours avec brio. Une fois ceci atteint, Saburo me désigna alors comme étant Genin, j’avais encore progressé dans la hiérarchie, ce n’est certes pas grand-chose, mais chaque ascension dans l’escalier menant à la justice transparaissait en moi comme une grande victoire.



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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeLun 4 Juin - 7:30

Suite chapitre 3

Il me fallait maintenant me préparer à une épreuve bien plus difficile, celle de l’examen chuunin, le genjutsu ne pouvant pas encore a lui seul me dépêtrer de toutes les situations surtout que pour cet examen les conditions sont réelles et les coups parfois fatals. Il m’enseigna alors pendant deux trois mois le Taijutsu de base, afin que je puisse me défendre lors d’une attaque directe envers mon corps. Cet entraînement fut long et douloureux mais était également prévu de façon à ce que mon corps emmagasine en résistance endurance et chakra. Je découvris cet objectif par le biais d’un hasard que personne n’attendait, l’ouverture de ma première porte de chakra. En effet au cours d’une séance plus que corsée, ou je prenais coup sur coup, me retrouvant en permanence face contre terre, un sursaut d’orgueil me pris, et mon contrôle du chakra a explosé en terme de niveau, je découvris alors qu’il était possible d’aller plus loin que les limites normales du corps ouvrant la première porte je regagnais alors un sursaut d’énergie exceptionnel, cela dit, une fois l’effet estompé, les effets secondaires s’en font ressentir, et Saburo, étonnement surpris me pria d’un ton ferme de ne pas aller plus loin que celle-ci à mon niveau. Étant donné mon état après ceci effectué, j’acceptai cet ordre sans hésiter, aller à l’ encontre de mes réelles capacités ne pouvait alors que me ralentir.

Je disposais alors d’un niveau très proche de celui d’un chuunin, et il me restait alors encore un mois avant l’examen, j’avais encore du temps devant moi. C’est alors que Saburo souhaita m’apprendre une technique de Suiton, et pas n’importe laquelle.

En effet, il s’agissait de la technique qu’il avait utilisée dans son genjutsu lors de notre première rencontre, le Suiryuudan no Jutsu, je n’avais rien vu lors de sa précédente utilisation alors il me la refis découvrir devant mes yeux, je restais impressionné devant l’esthétique et la puissance de cette attaque, mais je disposais alors d’une capacité de chakra suffisante pour l’utiliser et mes aptitudes intellectuelles me permirent de mémoriser aisément la multitude de sceaux sont cette technique nécessite la rigoureuse application, je passais alors les trois dernières semaines à m’entraîner a la pratique et à l’enchaînement de ces sceaux de façon irréprochable, afin de ne pas gaspiller en vain une quantité astronomique de chakra.I l ne me resta alors plus qu’une semaine afin de me préparer a l’examen, Saburo interrompis alors mon entraînement sur ce jutsu me soufflant qu'il avait autre chose à m’apprendre pendant ce court délai.

Il s’agissait d’une technique relativement simple, et reliée indirectement à mon mode opératoire la technique de sceau : Fuuin no Jutsu, au départ j’étais plutôt réticent mais après analyse il ne me restait que trop peu de temps pour maîtriser le Suiton, technique de niveau relativement élevée, même avec mes aptitudes et mes facilités grandissantes. Cette technique était toute simple, son fonctionnement consiste à déposer sur une feuille une inscription déterminant le sceau à utiliser en fonction du support et de la situation en présence. Une fois le support placé, il suffit de concentrer le plus de chakra possible afin d’en améliorer la puissance (il est également possible de porter des améliorations personnelles au motif afin d’en renforcer l’efficacité). En 5 jours et bûchant jour et nuit, j’ai pu en assimiler et en mémoriser une douzaine.

Le moment décisif montrait alors le bout de son nez. Il était temps de montrer a mon Sensei l’étendue de mes progrès, mieux, de progresser une nouvelle fois. Après un dernier entretien et les mots d’encouragements de sa part il me mit en garde sur un point fondamental auquel je devais porter très grande attention. Il s’agissait du fait que je n’avais jamais réellement été soumis a une situation réelle, et que celles-ci ne se présentent pas toujours telles nos souhaits, il sera donc de mon ressort d’appliquer situation la plus appropriée à chaque cas se présentant devant moi. J’avais certes réalisé de nombreuses séances de combats intensifs avec Saburo, ce ne restait que de l’entraînement, il me resta alors environ deux jours afin de me compléter ma préparation mentale et me reposer, afin d’être en forme pour le grand jour. Avant mon départ, je passa une dernière fois devant les Nishimura qui me montrèrent leurs encouragements les plus sincères, cette fois ci, j’étais fin prêt, direction l’académie !



Chapitre 4 –Contrôle continu



Me revoici alors devant l’académie où j’avais obtenu mon premier galon, cette ceinture a laquelle je tenais temps, signe d’entrée dans cette nouvelle vie, la troisième en onze ans déjà pour moi, dont une qui m’était alors encore inconnue, m’étant délibérément refusé d’en chercher le contenu. Un léger brin de nostalgie traversa mon esprit, sans pour autant être assez fort pour me laisser transparaître quelconque émotion, mon caractère l’ayant une nouvelle fois voulu de cette façon. Il y avait foule, c’était par ailleurs la première fois que je voyais des ninjas venant d’autres villages que celui de Kiri, intéressant, j’en profitais alors pour m’atteler à leur étude, je les scrutait de partout, je voulais en apprendre plus sur eux que ce que j’avais vu dans les livres, notamment du village le plus en concurrence avec le notre, Konoha. Apres une à deux heures d’observation place au sujet du jour : l’épreuve écrite.

Il faisait admirablement beau, nous nous sommes donc regroupés sur une longue plaine recouverte de brume, nous empêchant de pouvoir recopier quoi que ce soit sur nos voisins, des tables et des chaises étant agencées. C’est à cet instant que je réalisais le nombre astronomique de candidats prétendants au titre de Chuunin cette année. La compétition promettait d’être rude. À l’heure pile, les sujets furent distribués, c’était donc parti pour six heures d’écrits intensifs. Le test était constitué de quatre parties : questions en relation avec les affinités, questions plus ou moins élaborées sur les mécanismes du chakra et des sceaux, analyse d’une situation réelle et dissertation sur le sujet suivant : Que représente pour vous le Nindo du parfait ninja ?La première heure passe, puis la deuxième, le premier quart de l’épreuve était achevé et c’est à partir de ce moment que les choses commencèrent a bouger, en effet, certaines questions étaient clairement posées de façon à en éliminer la plupart, les abandons se succédèrent et les premiers fraudeurs pointèrent leur apparition, les plus malheureux étant recalés par leur manque d’originalité dans la triche, qui n’avait que comme conclusion le fait de se faire méchamment attraper et extirpé de la salle a la manière violente. Nous voila désormais à une heure de la fin de l’épreuve, il ne reste plus que la moitié de la salle en présence, un candidat sort toutes les deux minutes, sauf qu’a cet instant il est totalement impossible de savoir si c’est parce qu »ils ont terminé, soit parce qu’ils trichent, soit parce qu »ils abandonnent, la dernière hypothèse étant désormais très peu crédible. Je terminais a mon tour l’épreuve un quart d’heure avant son terme. En relisant attentivement ma copie je fus capable d’en estimer la valeur de son contenu, je pense m’être pas mal débrouillé, en expliquant notamment « ma » justice dans la dissertation, et en prenant en considération mon point faible, la situation réelle. En comptant cette vérification, j’avais pris la quasi-totalité du temps dont nous disposions afin de répondre au questionnaire, et je l’avais géré comme il le fallait, afin de ne pas porter plus attention à un sujet qu’a un autre, je ressortis donc confiant de cette épreuve.

Une fois sortis, les débats commencèrent au sein des communautés présentes, je préférais alors ne pas m’impliquer dans ceux-ci et attendre patiemment le résultat. Après quatre jours d’attente, les résultats apparurent, je faisais partie des sélectionnés, encore une fois, le travail avait payé. Prochain rendez vous dans deux jours, pour l’épreuve pratique, la destination : Konoha, reine de l’épreuve numéro deux depuis déjà bien des années, j’allais enfin voir du pays.


Avant cela, je bénéficiais d’un délai de préparation, je repartis alors aussi vite à l’apprentissage du Suiton Suiryuudan pendant les deux premiers jours et cela sans relâche. Je progressai, mais la technique ne pointait pas encore le bout de son nez, les jours suivants, je repris le livre recensant tous les sceaux afin d’en assimiler le plus possible, j’arrivait à échéance à une trentaine de variantes différente. Le jour du départ pour Konoha arriva enfin. Nous étions alors accompagnés par une escorte de jounins spécialement affectés à notre transport d’un village à l’autre, auxquels devaient forcément d’ajouter deux ninjas de chez nous, afin d’être sur de ne rien risquer pendant la traversée, on nous mis alors au courant de toutes les règles et précautions d’usage pendant le transport, il s’agissait des consignes les plus habituelles, telles que de rester en groupe, ne pas être turbulent et tout ce qui s’en suit, on se croirait alors comme des enfants en colonie de vacances, sauf que là, nous pouvions très bien y risquer notre vie, j’aillais l’apprendre à mes dépends un jour plus tard. En effet, la traversée commença, tout se passa normalement, la compagnie tout entière étant désormais composée de candidats suffisamment responsables pour savoir par eux même que faire l’imbécile en serait que préjudiciable pour soi même ainsi que pour le reste du groupe. Quand quelqu’un se mis à déraper quelque peu qu’il soit, le groupe se chargeait illico presto de faire régner l’ordre, les membres de l’équipe officielle n’ayant même pas à intervenir. Au bout d’une journée de marche effrénée, il était venu le temps de faire une pause et de préparer de quoi bivouaquer. Pour cela, un endroit avait été clairement défini par l’équipe organisatrice, nous nous rendirent alors sur les lieux. Il commençait a peine à faire nuit, tout le monde se coucha sans encombre, c’est alors que je me mis dans un coin resté très isolé afin de dormir dans les meilleures conditions possibles.

Après une excellente nuit de sommeil, je me réveilla sans encombre le lendemain matin, sans encombre, c’est cela oui… il était proche de midi, et plus personne n’était la, j’étais seul. Ne connaissant personne dans le cortège, je pouvais estimer que personne ne remarquerait mon absence pendant le transport tout du moins, ce qui me laissa alors perplexe, que faire ? Dans un premier temps, je tentais de les suivre, je parcourus alors les contours de la zone de fond en comble afin de repérer dans quelle direction ils étaient partis. A mon grand malheur l’équipe chargée du transport des aspirants chuunins était très pointilleuse, et ils avaient effacé toute trace d’eux afin de faire comme si personne n’était passé par là. Si je voulais les retrouver il ne me restait plus qu’une chose à faire, avoir de la chance, facteur qui m’avait tant aidé par le passé. La zone de repos étant de forme rectangulaire, et ayant clairement identifié de quelle direction nous étions arrivés, il ne me restait plus qu’à choisir au hasard parmi les trois possibilités restantes. J’en pris une, puis commença mon parcours, c’est alors que me revins comme un tilt la situation de mon premier jour encré dans ma mémoire, encore tout seul, je ne sais pour quelle raison, et encore une foret, je commençais à les détester.


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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMar 5 Juin - 2:30

Suite chapitre 4

Le premier jour de marche se passa sans encombres, je pris le moins de sommeil possible, afin d’espérer rattraper la meute si j’avais réussi a choisir le bon itinéraire, une fois arrivé au beau matin, et ne voyant toujours aucune âme qui vive a des kilomètres à la ronde, je finis par devoir reconnaître ce qui était mon premier acte de malchance en cinq ans. Tout à une fin comme le dis donc l’usage. Je me mis donc a me dénicher quelque chose à manger ainsi qu’un lieu adéquat au repos, ayant couru aussi vite que possible la veille, la fatigue était bien évidemment au rendez vous. Je disposais cependant d’avantages bien plus nombreux que lors de ma première escapade en forêt. Tout d’abord, j’avais effectué des progrès et accumulées de nouvelles compétences considérables, de plus, lors de cette traversée forestière, on nous avait fourni un « kit du parfait campeur », comprenant tout ce qu'il fallait afin de vivre en forêt, notamment un hamac pour se reposer ainsi que des allumettes afin de faire du feu, victoire, cette fois ci, je pourrais manger de la viande. J’estimais la durée de mon séjour en Robinson en plein milieu de cette foret d’un minimum d’une semaine, maximum deux voire trois au pire, raisonnant de la façon suivante. Dans un premier temps il fallais que le convoi de candidats pour l’épreuve pratique comptant pour l’examen chuunin, arrivent à destination, il leur restait deux jours de trajet. Une fois celui-ci effectué, ils repéreront facilement mon absence en comptant le nombre de personnes à l’arrivée. Il fallait ensuite commencer les recherches à mon sujet, pour se faire, il faut prévenir le village de Kiri, le temps d’envoyer un messager devrait être d’une journée, le temps de préparer une équipe, je comptais deux jours. Restait alors à me trouver, ne sachant même pas moi-même ou je me trouvais, j’estimai donc le temps restant à ma recherche.

Je préparais donc mon bivouac, prenant soin de mettre un toit au dessus de mon lit en cas de mauvais temps, de créer un feu de taille assez conséquente, cela attirera sans doute des animaux, mais il facilitera également grandement mes retrouvailles. Une fois celui-ci sécurisé, je puis partir à la recherche de nourriture. Sur ce point là même combat, j’étais bien plus avantagé que la dernière fois, cette forêt étant luxuriante, je trouvais sans mal de quoi manger, en viande ainsi qu’en fruits et légumes. Il ne me resta alors plus qu’à attendre.

Un jour passe, puis deux, puis trois, on arrive à une semaine, toujours aucune trace de quiconque aux alentours, je commençais à avoir un train de vie, repris par ma passion de l’étude du comportement. Après les êtres humains, il était venu le tour des animaux, que je me plaisait à étudier les jours passant, fasciné par leur instinct de survie hyper développé, propre a à chaque espèce, ainsi que leurs multiples techniques de chasse. Au bout de deux semaines, une routine s’est installée. L’épreuve que l’on pouvait qualifier de « survie » était désormais une partie de plaisir, comme des vacances en camping, m’étant parfaitement accoutumé à mon environnement. Une chose me dérangeait un peu, combien de temps allais je encore attendre ici, cela fait déjà bientôt trois semaines, et toujours le vide complet aux alentours. C’est alors que le premier jour de la troisième semaine, je fus réveillé une voix, enfin, on allait me venir en aide. L’aide que j’attendais depuis tant fut originale, ce ne sont pas des hommes qui me trouvèrent mais un aigle, oui un aigle. Je fus tout d’abord étonné de voir celui-ci m’appeler par mon nom. Un oiseau qui parle, phénomène relativement inhabituel… Il me donna à son tour son nom : Binshou. Je fus totalement en admiration devant la beauté et l’intelligence de la bête.
Le premier échange de regard frappa alors comme un coup de foudre, nos regards mutuels paraissant alors comme similaires, mieux, complémentaires, nous prirent alors dés le début de la conversation un ton plus qu’agréable, comme si l’on était bons amis. C’était la première fois que je me sentais aussi bien avec quelqu’un, idem pour l’aigle, il me fit alors une confidence. Auparavant il appartenait à un jounin du village, décédé aujourd’hui, il me demanda alors une chose à laquelle je n’aurais jamais oser songer : avoir un partenaire. Le feeling s’étant dés le début bien déroulé, et après trois bonnes heures de conversation, je pris ma décision sans hésiter : c’était oui.

Nous entamons alors le chemin du retour. J’allais enfin revenir au village de Kiri, un peu déçu sur le moment, j’avais tout de même par ma faute raté l’examen chuunin par forfait, ne pouvant pas me présenter à la date voulue sur le lieu de l’épreuve. Ce sentiment sera cependant de courte durée, j’avais gagné bien plus qu’une promotion un réel camarade, mon premier partenaire. Pendant le chemin, il m’indiqua une méthode pour l’appeler selon mes désirs, peut importe la distance qui nous sépare, il s’agit s’un Ninjutsu appelé Nimpo Kuchiyose no Jutsu, il m’en expliqua alors le fonctionnement, tout d’abord, il fallait effectuer un pacte de sang entre l’aigle et moi, ce que nous firent dés le départ, afin de concrétiser ce pacte, je devais inscrire mon nom sur un arbre bien précis, son arbre, avec mon propre sang, une nouvelle fois, cet arbre étant situé à proximité de Kiri, nous nous y rendirent dans un premier temps, une fois ceci fait, je rentrais alors a Kiri, direction l’académie ninja, afin de signaler mon retour au village. Binshou expliqua alors au Kage qu’il avait trouvé un nouveau partenaire, moi. L’affaire étant terminée, il me conseilla d’aller voir en premier les Nishimura, forts inquiets de cette disparition. Unr fois ceci fait, Binshou m’expliqua alors la fin de la méthode d’invocation, il suffisait pour cela que je prenne un échantillon de mon sang et réaliser une série de cinq sceaux, tout en malaxant une quantité suffisante de chakra. Il me restait deux semaines pour réussir l’apprentissage de ce Jutsu avant le retour de Saburo, qui étais envoyé en mission pendant la durée de l’examen.

Au bout de huit jours et de multiples tentatives, le miracle se produisit, c’était fait, je maîtrisais la technique, Binshou en était des plus ravis, me signalant que pour maîtriser une telle technique si vite, j’étais un ninja très doué. Me restant encore du temps avant le retour de Saburo, et toujours sous les conseils de Binshou, j’appris a défaire les sceaux que j’avais moi-même appris auparavant, je pouvais donc ajouter Kaiin no Jutsu à ma liste de compétences.



CHAPITRE 5 – Réincarnation



Une fois Saburo de retour de sa mission et après lui avoir expliqué la situation, il me suggéra alors de reprendre l’entraînement, de façon bien plus rigoureuse cette fois ci. Les jours s’enchaînent, mon nombre de techniques augmente considérablement, et par miracle, je parvins à ouvrir la deuxième porte de chakra, cela étant dit, j’avais également pris du retard, si on peut appeler cela de cette façon sur le calendrier initialement prévu, l’entraînement à duré deux ans, avant que je ne me lance dans l’examen chuunin, qui fut une réussite des plus totale. C’est alors à partir de cet instant que je mis mes compétences en pratique, lors de missions en tout genre, que je menais toujours a terme, sans bavure, notamment en utilisant mes progrès considérables en genjutsu, j’avais surpassé tout le monde dans le village de ce coté là, et de loin. Au bout de quatre ans, le Mizukage m’envoya voir un ancien ninja du village, afin qu’il m’apprenne une technique que lui seul pouvait m’apprendre : Rairyuu no Tatsumaki, ainsi que d’autres Jutsus d’affinité Raiton, afin de pouvoir me diversifier et ne pas être trop dépendant de l’eau. De plus, le Raiton cumulé au Suiton, même étant une épée à double tranchant, pouvais assurer d’excellents enchaînements. Une fois celles-ci acquises, je repris mes routines habituelles, qui oscillaient entre missions et entraînements. Je fus récompensé par le Kage lui-même, je jour de mes dix-sept ans, me promouvant ainsi au titre de Jounnin.

Ce cadeau commença par l’octroi d’une mission de rang S, elle concernait un ancien membre du village, Kisame Hoshigaki, on me fit alors une rapide présentation, ancien ninja du village, ex seigneur de la brume et devenu actuellement membre de l’Akatsuki. Ayant été repéré près du village, on m’avait choisi pour le suivre et obtenir de cette façon autant de renseignements que possible. Je me mis immédiatement en chasse.
A bout de cinq jours de recherches, je le retrouvais alors dans la foret, grâce au regard toujours aussi avisé de Binshou. Je commençais alors la filature, quelles étaient ces motivations ? Je devais absolument répondre à cette question. Au bout de deux jours de filature un autre ninja habillé de la même tenue que lui (le fameux manteau aux nuages rouges de l’Akatsuki) le rejoint, lui indiquant qu’il était suivi, il m’avait repéré, désastre, j’ignorais sur le moment comment avait il fait pour me repérer venant de nulle part. Je n’allais pas rester très longtemps sans le savoir, il se déplaça jusqu’à moi et ouvris soudainement les yeux, déclenchant alors un puissant genjutsu, Tsukyomi. Cette attaque était un genjutsu de qualité exceptionnelle, inévitable et bien évidemment indissipable. Je vis alors mon opposant m’asséner de coups d’épée pendant une journée.

M’ayant entraîné à la douleur, je survécu aux dégâts psychologiques avec tout de même de sérieuses blessures sur le torse et le bras droit. Mais ce n’était pas le plus important. Le fait d’avoir vu ses yeux me rappela alors absolument tout sur des évènements auxquels je ne portais pratiquement plus aucune attention : ma vie avant mes six ans. Un individu disposant des mêmes yeux, avait décimé la veille ma véritable famille, son nom : Uchiha Madara. Il m’avait laissé en vie m’ayant jugé intéressant. Cet évènement allait changer ma vie à tout jamais.

Je rentrais alors au village, faisant rapport de la situation, on m’informa alors sur le Clan Uchiha, clan sur lequel nous n’avions que très peu de données, de plus, je leurs information étaient en partie incertaines. J’appris notamment des informations sur le nombre de Uchiha restants, je connaissais Uchiha Itachi, que je venais de rencontrer ainsi que Uchiha Madara, dans mes mémoires ; ce que je ne savais pas, c’est la présence d’un troisième membre encore en vie, Uchiha Sasuke. J’appris également les caractéristiques de ses yeux qui m’avaient causé tant de misères : ils se nommaient Sharingan, capacité héréditaire de la famille Uchiha, cependant les deux que j’avaient vus n’étaient pas identiques a ceux présents dans les livres que l’on m’avait donnés, ils étaient encore plus profonds.

Je me remis alors au cours normal de ma vie, après un période de convalescence d’une semaine. Je n’avais plus qu’une idée en tête, au nom de la Justice telle que je la voyais, tout crime mérite sanction, ayant décimé ma famille ma rancune était au moins équivalente. Trois ans passent et toujours aucune nouvelle, ce silence autour de cette affaire se mit alors à me ruiner intérieurement, non, à me changer plus précisément, j’étais devenu pendant ces deux dernières années complètement ivre de rage, avant d’enfin récupérer mon calme si cher à mon comportement normal. Cela dit, mon envie de vengeance était quant à elle restée complètement intacte, mon esprit avait alors pris en assurance, cette conscience nouvelle m’ouvrit alors la troisième porte de chakra, puis la quatrième : m’amenant au stade d’être complètement insensible a la douleur pendant son application. Il arriva alors le jour où je n’en puis plus de cet immobilisme permanent. Ils ne mettaient selon moi plus aucune conviction dans la « Justice » laissant les crimes commis par cet homme impunis. De plus, les Nishimura étant décédés chacun a leur tout cette année. En effet, Genichi tomba pendant l’année aux suites d’une crise cardiaque. Emiko le suivit alors trois mois plus tard des suites du choc psychologique, après un coma de trois semaines. Plus rien ne me retenait désormais à Kiri. Je pris de ce fait l’initiative de fuir le village.
Cette idée de perdre si soudainement un des meilleurs ninja du village était inimaginable pour le Mizukage, qui mit alors à lancer des troupes à ma recherche, connaissant très bien mon niveau il leur somma de ne surtout pas y aller de main morte.

À peine découvert, les combats s’enchaînaient, je n’arrivais pas à me dépêtrer de cette situation, le flux était quasi continu, ne me laissant pratiquement aucun répit. Après quatre jours de combats intenses, j’arrivais alors à mes limites, ma vue était devenue très mauvaise, emportée par la fatigue mes genjutsus de moins en moins efficaces, et j’avais déjà ouvert deux portes de chakra. Ma fin allait alors arriver, cela me paraissait complètement odieux, ruinant tous mes espoirs de Justice, j’en voulait terriblement au village de m’avoir arrêté de cette façon, après tout ce que j’avais réalisé pour lui, je n’avais à l’origine rien prévu contre Kiri, mais la je me jurais que si j’en réchappait, je me vengerais de cette attitude si rancunière à mon égard, n’ayant rien fait contre la terre de mon enfance. À cet instant je m’évanouis, laissant mon sort à Dieu. C’est alors que je me réveillai un jour plus tard, en compagnie d’une ninja dont je ne connaissais pas l’existence, la première chose que je remarquais chez elle furent ses cheveux, d’un blanc si étincelant, strictement à l’opposé des miens, le miracle tant espéré était apparu, Dieu était en réalité une Déesse. Une deuxième chose attira mon attention, la couleur de ses yeux, d’un rouge quasi identique au Sharingan, sans avoir le temps de regarder attentivement, je retombais aussi vite dans le coltard.

Après quelques heures de sommeil, je me remis enfin des efforts précédents, je me retrouvais alors dans la foret de Kiri, dans un petit coin isolé, ressemblant à une cachette, ma « Déesse » non loin, alla alors aux nouvelles. Tout d’abord je regardait attentivement ses yeux afin de m’assure qu’elle ne disposait pas de Sharingans. Ce constat effectué, elle me demanda mon nom, en échange je connaissait du coup le sien : Kira Sakurazuka. Je l’appellerais donc à partie de ce jour Kira-sama. Après des présentations plus ou moins exhaustives, une question me vint alors à l’esprit : Pourquoi m’a-t-elle sauvé ? Elle me répondit alors que les ennemis de Kiri étaient ses amis. Je n’avais aucune raison d’en savoir plus pour le moment. Elle me posa ensuite à son tour une question. Elle voulait connaître les raisons de mes différents avec Kiri ainsi que mes motivations. Mes réponses concordaient en partie avec ses projets, notamment la haine envers Kiri et l’Akatsuki, même si il n’y avait réellement qu’un seul de ses membres qui m’intéressait. Elle me prit alors sous son aile. J’étais déjà illuminé par sa présence, elle représentait pour moi tout ce que Kiri était incapable de me donner. Je me mis alors sous ses ordres, lui exprimant mon entière allégeance. Le premier ordre qu’elle me donna fut d’aller rendre visite à un certain Hattori, sans rien savoir de lui, j’obéis sans broncher.





Dernière édition par le Mer 6 Juin - 1:30, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMar 5 Juin - 8:14

suite chapitre 5

Direction Taki no Kuni, ne connaissant pas moi-même l’emplacement de ce pays par rapport a notre point de départ, j’utilisais donc Binshou, heureux de me revoir, et surtout que j’aille bien après les évènements précédents. Le voyage fut relativement long, trois semaines. Mais me voici enfin à destination, après quelques recherches, je fus en mesure de savoir ou demeurait Hattori, je découvris alors sur place un retraité. Une fois assuré de son identité. Je l’informa alors qu j’étais en visite de la part de Kira Sakurazuka, le vieil homme compris tout de suite le motif de ma visite. Il m’invita alors chez lui. Il me demanda alors de lui raconter tout ce que je pouvais expliquer sur ma personne, m’assurant que rien de ce que je pourrais lui dire au cours de cette conversation ne quitterait cette maison. Étant donné que Kira-sama m’avait demandé d’aller le voir, j’exécutai alors sa requête. Mon histoire racontée, il s’absenta quelques instants dans la pièce voisine, pour revenir avec un coffret dans la main. Il l’ouvrit devant moi afin que j’en aperçoive le contenu, en insistant sur le fait que je ne devais absolument pas y toucher pour le moment.

Ce coffret comportait un fleuret majestueux, la garde et la coquille étaient en ivoire, la lame en acier, coupée a son extrémité et remplacée par un étrange rubis, attirant à lui seul mon regard sur lui .Le fleuret faisait au total la longueur de cent dix centimètres. Hattori m’expliqua ensuite les particularités de cette épée. Elle appartenait jadis à un expert en genjutsu tout comme moi. Sa vie arrivée à son terme, le seul reste de lui était ce fleuret, portant le nom de Makkurayami. Son pouvoir était d’outrepasser les résistances des individus aux genjutsu, en en augmentant considérablement la puissance, elle fut alors l’objet de toutes les convoitises. Malheureusement, le fleuret demandait une présence d’esprit hors du commun afin de pouvoir la dompter, ainsi, pendant des années, nombreux ninjas tentèrent désespérément d’en avoir la propriété, en vain. En effet, quiconque ayant touché cette épée depuis la mort de son détenteur original se retrouva à l’État de légume, complètement vidés de leur esprit par la gourmandise de Makkurayami. Elle fut alors considérée comme étant maudite. Il me demanda alors si je voulais tenter d’en devenir son futur propriétaire. N’ayant peur de rien, et sans hésitation, je me saisis du fleuret tombant alors immédiatement dans les pommes. Le combat psychologique entre moi et le fleuret allait alors commencer.
Apres trois jours de sommeil, je me réveillai alors, allongé dans le lit d’Hattori, incapable de savoir ce qui c’était passé pendant ma nuit mais cela ne m’intéressait pas. Par je ne sais quel nouveau miracle, l’épée m’avait accepté. Hattori ne s’en étonna pas du tout, me glissant à l’oreille que si Kira m’avait amené ici, ce n’était pas pour rien.
Je quitta alors la maison d’Hattori, une fois l’avoir remercié. Il me fallait alors m’entraîner à gérer les performances mon arme nouvellement acquise. Je mis plusieurs mois à en saisir le fonctionnement, mais au final, je maîtrisais Makkurayami à la perfection, augmentant de ce fait le pouvoir de mes genjutsus de façon à concurrencer ceux du Sharingan selon moi. Il ne me resta plus qu’une chose à faire, retrouver Kira. Après plusieurs semaines de recherches Binshou finit par la retrouver, sur une plage, nous nous y raniment alors de ce pas, impatient de retrouver ma Déesse après un an d’attente…


FIN






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Ryos : 200


Arme spéciale : Makkurayami - まっくらやみ - obscurité profonde , ténèbres épaisses (voir chapitre 5)



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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMar 5 Juin - 9:00

Voila, Background terminé. J'espère qu'il vous plaira et qu"il sera validé.

Cordialement, Kamui.
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMar 5 Juin - 9:06

Prem's! ^^

Etant moi-même Seigneur de la brume, et très grande fan de BG bien développé, je peux t'assurer que tu as une grande fan dérrière toi, j'ai tout bonnement adorée ton histoire, bien structurée et facile à comprendre tout à fait dans l'esprit d'un SDLB, bref, j'adore, bienvenu à toi.
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Kira Sakurazuka
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMar 5 Juin - 9:12

Bien dit Mayu-chou (nouveau surnom) !

Welcome Kamui-chan !

*souffle dans son appeau à admin* (pour qu'ils viennent valider)
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMar 5 Juin - 10:49

Mayumi Mokushi a écrit:
Prem's! ^^

Etant moi-même Seigneur de la brume, et très grande fan de BG bien développé, je peux t'assurer que tu as une grande fan dérrière toi, j'ai tout bonnement adorée ton histoire, bien structurée et facile à comprendre tout à fait dans l'esprit d'un SDLB, bref, j'adore, bienvenu à toi.

Ooooh ! <3
Une fan <3 merci !!!! Ça fait plaisir à entendre ! =)




Kira Sakurazuka a écrit:

Welcome Kamui-chan !

*souffle dans son appeau à admin* (pour qu'ils viennent valider)

Merci merci à toi aussi °°, y'a plus qu'à attendre le résultat du jeu des validations maintenant Surprised

*angoisse profonde*
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMar 5 Juin - 11:32

Bienvenue !

Le dernier seigneur de la brume est enfin arrivé. Il ne nous manque plus que Kano (inactif Sad ) et le groupe sera enfin la première puissance du forum. Sinon, superbe BG. Tu fais honneur au seigneur de la brume, un Rpiste de qualité en plus, ça promet du bonheur^^
Vivement que nous puissions Rp avec Toi !

* Validez leee !*
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMar 5 Juin - 23:51

Merci à toi n'aussiiii *___*

Huhu, hâte de voir un admin pointer le bout de son nez par ici x3

Super accueil <3 Ça fait super plaisir Surprised
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Yuugen K
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMar 5 Juin - 23:56

Belle fiche.Bienvenue sur KnK.Tu as un oui de ma part.
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Uchiwa Sasuke
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMer 6 Juin - 2:16

Pour moi aussi,très belle présentation. Bon RP et bonne chance pour la suite.
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMer 6 Juin - 2:21

Oooh !

Merci à tous les deux !

*Continue de prier pour le troisième oui*
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMer 6 Juin - 5:30

Ta prière vient d'être entendue par Dieu ^^, c'est à dire MOI !

Validé !
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Uchiwa Sasuke
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitimeMer 6 Juin - 5:34

Euh,ouais puet être ...

*Cache sa tête pour pas qu'on le voie rigoler*
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MessageSujet: Re: Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume   Kamui Fukuda - Seigneur de la Brume Icon_minitime

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